Une fenêtre de vent nous permit il ya déjà une semaine(snif les wacances ,c'est déjà terminex) avec Arnaud de profiter de la pointe NE de l'île.
de bons souvenirs se rappellèrent à moi lorsque parapentistes et paramotoristes nous butinions sur
ces crètes de bout du monde il ya déjà quelques années.L'ambiance chez Fabrice et Francine était super sympa.Ce gîte est toujours là sur la route de Baie Mahault.Cette fois ci on a posé nos
bagages chez Mme Pioche qui est ,hasard(?),la mère de l'unique biplaceur qui a jadis travaillé sur les sommets de la Désirade et escomptait créer une école mais le destin en a décidé autrement et
ce dernier est devenu maître nageur.Les voiles sont chez la maman cependant et preservées ( et aérées) religieusement.Il faudrait parvenir à revenir sur cette île envoutante avant qu'on
fasse la fête aux cabris
Vent d'est le premier jour avec la déchetterie à notre gauche que l'on finit par oublier car les
Désiradiens font un travail remarquable de trie et d'éradication des déchets.
.Notre discret pilote Arnaud s'est fort bien débrouillé
sur place se jouant des pieges des cactus , des angles affutés des nombreuses roches volcaniques et des petits arbustes teigneux qui ont colonisé cette partie desertique.Avec un peu
d'imagination ,on est sur un paysage proche des îles Kergelen,les manchots partis en vacances et les éléphants de mer en plongée.Si vous reprenez la première image de l'article,au premier tiers
de l'image sur la crête du monticule ocre,vous devinerez le lieu où nous avons volé le lendemain(audessus de la Ravine à l'Anglais) sans photographe face à un grain grossissant à vue d'oeil
avec des segments d'arc en ciel dispersés aux quatre coins de l'horizon.Ce fut court mais particulièrement intense avec pour tous les deux des vols plus haut et pour ma part un vol en
finesse pour le fun assez excitant où je me suis finalement posé sur la plage des galets bordant la(nouvelle) decharge.Il ne faut cependant pas oublier aprés ces nombreux petits vols sur la
portion congrue de l'île que cette dernière nous invite en permanence quand on prend la route à poser la voile sur ses chemins tortueux
Le ponpon étant au dessus du souffleur le plateau du tropique où tournoient dans un bruit vite étouffé par le vent rugissant les grandes pales des
éoliennes.
En bref ,la Désirade n'attend que nous pour réinsuffler aux
reliefs bruissants de cette île singulière un peu de la magie aérienne que les enfants Désiradiens ont jadis entraperçus sur les cimes et au dessus de la mer (de mémoire d'autochtones jusqu'à14
voiles)...Yadkoifer aprés boibois...A nous d'inventer des scénarii trépidants.Bonne semaine à tous et à toutes!
